Depuis plusieurs mois, des phénomènes de « freinages fantômes » ont été signalés en France. Des incidents parfois tragiques, ayant abouti parfois à des accidents mortels, et qui continuent d’interroger.
Ainsi, des centaines d’automobilistes ont signalé ce phénomène, se disant victimes de freinage intempestif de leur véhicule, souvent jusqu’à l’arrêt total, sans aucune action du conducteur, souvent en plein milieu du trafic.
Pour l’heure, aucune piste plausible ne vient expliquer ce phénomène qui semble se répéter au fil des mois, et une enquête, ouverte en août à ce sujet, suit toujours son cours, avec des conclusions attendues d’ici la fin de l’année. De leur côté, les marques concernées par les accidents enregistrés, comme Renault, Skoda, Peugeot, Honda ou Tesla, parmi d’autres, écartent leur responsabilité, alors qu’aucune preuve n’est venue pointer un problème technique.
En attendant, le gouvernement veut cerner l’étendue du problème, et veut avoir une image claire du nombre de véhicules impliqués. Selon les sources de RTL, confirmées par le Figaro, le ministère des Transports va mettre en ligne un formulaire dans le but de permettre aux personnes victimes de « freinages fantômes » de se signaler plus facilement.
Ceci afin de couper les informations déjà existantes, et d’avancer dans les différentes hypothèses sur lesquelles se penchent les experts à l’heure actuelle. Quoi qu’il soit, c’est bien le freinage d’urgence qui est ici scruté de près, avec une attention particulière aux dispositifs de capteurs et de caméras qui équipent les véhicules incriminés.
Affaire à suivre, donc…
Source: Freinages fantômes : le ministère des Transports lance un questionnaire national
