Batterie faible ? Quand l'alarme se déclenche-t-elle selon les modèles ?

Quand l'angoisse de l'autonomie se manifeste-t-elle ? À 20 %, 10 % ou même 5 % d'autonomie ? La réponse dépend des expériences personnelles et, surtout, des modèles de voitures électriques, dont l'alarme se déclenche à des niveaux différents.
La Kia EV6, par exemple, avertit déjà lorsque la batterie est à 18 %, tandis que le BYD Seal ne le fait qu'à 4 %. Ces résultats proviennent de l'ADAC, en Allemagne. Examinons d'autres données : la Volkswagen ID.3 envoie la première alerte à 15 % de charge, la Tesla Model Y à 14 % et la Nio EL6 à 11 %. Le Volvo EX40 est plus "courageux", puisqu'il n'émet une alerte qu'à 6 %.
Quelques chiffres
Les avertissements sont cependant similaires pour tous : un avertissement visuel apparaît d'abord, généralement sous la forme d'un texte sur l'écran, et dans certains cas, l'icône de la batterie devient orange. Au fur et à mesure que la charge diminue, les notifications deviennent plus insistantes et des signaux sonores apparaissent également.
La puissance du moteur est alors réduite lorsque le pourcentage de charge passe en dessous d'un chiffre. Dans le cas du BYD Seal, la limitation est déjà activée à 6 %, c'est-à-dire avant même que l'invitation à recharger (à 4 %) n'apparaisse. Nio, en revanche, n'abaisse la puissance qu'à 0 %.

Et même lorsque la mention "0 %" apparaît sur le tableau de bord, aucune des six voitures électriques testées par l'ADAC ne s'arrête instantanément : chacune dispose d'une réserve d'autonomie comprise entre 15 et 21 km. Il faut cependant tenir compte de facteurs tels que le mauvais temps, les montées ou l'âge du véhicule, qui peuvent réduire ce kilométrage restant.
C'est pourquoi le club automobile allemand recommande de n'utiliser la réserve qu'en cas d'urgence. En mode "marche d'urgence", lorsque la batterie est presque vide, la puissance est encore limitée plusieurs fois.
Que faire en cas de panne sèche ?
Une personne à l'arrêt ne doit jamais essayer de pousser ou de remorquer la voiture par elle-même. En se déplaçant, le moteur électrique peut générer une tension d'induction et endommager l'électronique. En outre, s'il est éteint, la lubrification de la boîte de vitesses peut faire défaut, ce qui risque d'entraîner de graves dommages, comme l'indique la compagnie d'assurance DA direkt sur son site web.
Les seules options sûres restent une recharge mobile ou une dépanneuse. Lors de l'appel au service de dépannage ou au constructeur, il est important de préciser qu'il s'agit d'une voiture électrique : le véhicule doit être chargé sur un véhicule et non remorqué.
En définitive, souligne l'ADAC, il est difficile de se retrouver en panne "par erreur" : il convient d'ignorer plusieurs avertissements, souvent insistants. Les voitures électriques offrent également une autonomie de plus en plus grande et une recharge plus rapide. Il ne faut cependant pas baisser la garde : à la première alerte, il est toujours préférable de se diriger vers une station de recharge.